Quiconque entretient sciemment de bons contacts avec ses semblables – peut aussi compter sur leur appui en cas de conflit !
Dans la vie de tous les jours il arrive souvent que nous ayons à concilier des positions antagonistes .
Celles et ceux qui qui savent choisir les mots et les gestes justes trouveront plus facilement les compromis que les grognons.
Il s’agit de faire comprendre à la partie adverse qu’une solution négociée permet à tout le monde de sortir gagnant – en dépit d’intérêts divergents.
Avec quelques règles simples, même des discussions délicates peuvent être couronnées de succès
Les 3 étapes et les règles fondamentales pour négocier avec succès
Premièrement : Rechercher le dialogue
- Accepter de reconnaître aussi les tords de mon côté
- Se présenter poliment mais résolument (en faisant comprendre qu’on ne se satisfera pas de » promesses bidon »
- Etre bref – ne pas s’écarter du sujet – ne pas poser d’ultimatum – ne pas remuer de vieilles histoires
- Laisser l’autre partie s’exprimer sans l’interrompre et écouter ses arguments
- Etre capable de se mettre à la place de l’autre – tenir compte des différences culturelles
- Chaque individu à sa fierté – éviter de le ridiculiser – de lui adresser des reproches excessifs (quelques secondes de perte de contrôle de soi peuvent engendrer une inimitié pour toute la vie
Deuxièmement : Procéder par petites étapes (et non en sortant l’artillerie lourde)
- Formuler ses propres revendications sous forme de propositions – plutôt que d’exigences – si pas absolument nécessaire ne pas poser d’ultimatum)
- Commencer par résoudre les éléments les moins conflictuels
- Etayer solidement ses objections
- Noter et utiliser les arguments de la partie adverses comme base pour sa propre stratégie – (comme dans les arts martiaux)
- Ne pas se laisser aller au sarcasme, à la raillerie, voire à l’insulte (quelques secondes de perte de contrôle de soi peuvent engendrer une inimitié pour toute la vie
Troisièmement : Laisser une marge de manœuvre
- Si nécessaire recourir à un médiateur
- Dans le pire des cas, reconnaître qu’il n’y a pas de médiation possible et agir en conséquence (à la limite avocat – tribunal)
- Mais ne pas laisser « pourrir » un problème. Il vaut mieux neutraliser un conflit avant qu’il ne se déclare.
- L’impatience a déjà fait capoter bien des compromis possibles (et il arrive même parfois qu’un problème se résolve tout seul !
D’après mon expérience voici 3 attitudes qui se sont révélées propices pour réussir mes négociations :
1. La qualité de mon Ecoute: j’ai appris à écouter plus longtemps qu’à parler :
2. La qualité de ma Présence : en restant centrés et en pleine possession de mes moyens, je suis en bien meilleure forme pour faire une différence .
3. La justesse de mon Intuition : L’intuition permet de sortir de la rationalité pour entrer dans un monde de créativité.
J’apprends chaque jour à augmenter ma capacité à améliorer ces 3 points et je me rends compte que j’augmenter constamment mes ressources de négociatrice.